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Le guide stratégique du Heads-Up

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Le guide stratégique du Heads-Up



En Heads-Up, l'agressivité est la clé du succès.

Un joueur ne peut pas se permettre d'attendre de toucher de bonnes cartes.

Les vainqueurs de HU n'abandonnent pas des pots à l'adversaire sous prétexte qu'ils ont de mauvaises cartes en main.

En Hu, pour survivre, il est primordial de gagner les pots orphelins, que vous ayez du jeu ou non.

Ainsi, le HU peut se résumer en 2 mots :

miser ou relancer

 

 

 

Situation 1 (M faible...M comme indice de Magriel)


Si vous disposez d'un tapis faible par rapport au montant des blindes, vous ne pourrez pas pratiquer un jeu fantasque et votre jeu se résumer à 2 mouvements: soit vous coucher, ou ouvrir le pot par une relance à tapis, ou sur relancer à tapis une relance adverse. Gardez bien en tête qu'en payant le tapis d'un adversaire, vous ne disposez d'aucune fold equity et devez donc être armé d'une main qui a toute ses chances de gagner au showdown. En prenant l'initiative de partir à tapis, vous bénéficiez d'une fold equity sur votre adversaire. En somme, vous poussez vos jetons au milieu non pas parce que votre main est bonne, mais parce que celle de votre adversaire ne l'est pas.



 

Situation 2 (M  fort , vous disposez d'un tapis plus fort ou équivalent à celui de votre adversaire)


Dans ce cas là, vous disposez d'une certaine marge de manoueuvre et vous devrez éviter toute confrontation preflop sans avoir une excellente main. Votre objectif sera de gagner le plus de petits pots possible et d'éviter d'exposer votre tapis sans un jeu solide. Vous pourrez exploiter votre position avantageuse au bouton

La clé du succès est d'également brouiller les pistes pour votre adversaire en ne devenant jamais lisible ni prévisible. Variez donc votre jeu. En Heads-Up, quelques soient vos 2 cartes lorsque vous payez du bouton, vous bénéficiez d'une côte de 3:1. Etant donné que la clé du jeu en HU est l'agression, alors pourquoi ne pas relancer du bouton? Même une simple relance minimum est appropriée. Vous construisez le pot alors que vous avez l'avantage de la position et vous bénéficiez en même temps d'une fold equity sur votre adversaire. Bien évidemment, si vous relancez trop fréquemment du bouton, vous perdrez tout crédit et votre adversaire cherchera à vous contrer. Ceci étant, vous ne devrez pas relancer plus de 60% du temps au bouton.

Bien que payer en HU soit approprié en fonction des côtes favorables relative à la nature du HU, couchez vos mains les plus faibles. Ceci donnera du crédit à vos relances et ce crédit vous permettra de jouir d'une très bonne fold equity sur votre adversaire. Relancer 3 mains d'affilées n'est probablement pas une bonne idée et éveillerait le doute de votre adversaire qui se mettrait alors à vous contrer. Si votre adversaire vous sur relance, payer avec de bonnes mains, sur relancer avec les meilleures mains et éviter les relances à hauteur du pot, à moins que vous ne soyez prêt à engager tout votre tapis.

Sur le flop, votre adversaire est confronté à 2 décisions: miser, ou chécker. Quelques soienbt les actions de votre opposant, vous avez l'initiative. Si vous pensez avoir la meilleure main, misez. Si vous pensez que votre adversaire a de grandes chances de se coucher, misez. Si votre adversaire vous relance, couchez votre main, à moins d'avoir une main forte. Si votre adversaire mise, votre main et vos possibilités d'amélioration vous diront si il est bon de suivre ou non. Le cas échéant, couchez vous. Sur le turn, vous devrez baser votre jeu en fonction de la situation. Soit vous avez la meilleure main, soit le pot peut être checké jusqu'à la river, soit il vous est toujours possible de faire coucher votre adversaire si celui ci a tendance à se coucher facilement.

A la Big Blind, le jeu est plus passif mais peut devenir très agressif si vos cartes en valent la peine. Comme vous ne serez pas en position sur le flop, il est éventuellement préférable de gagner le coup sans allez voir les 3 1eres cartes communes. Si votre adversaire paye simplement du bouton, faites une relance à hauteur du pot avec de bonnes mains. Avec des mains plus marginales, contentez vous de chécker pour jouer ensuite le flop. Si votre adversaire relance du bouton, payez avec de bonnes mains et sur relancez avec vos mains de 1er choix. Couchez vos mains marginales. Si vous êtes confronté à un adversaire qui relance fréquemment du bouton, élargissez un peu votre gamme de main qui vous permettait jusque là de payer et sur relancer à hauteur du pot avec vos meilleures mains.

Sur le flop, vous devrez miser si vous avez touché du jeu mais également faire régulièrement des check raises, même avec des mains qui n'ont pas trouvé leur flop. Vous devrez dissuader votre adversaire de miser systématiquement lorsque vous chéckez sur le flop. Si vous ratez le flop généralement vous jetterez vos cartes ou espérerez checker jusqu'en river pour éventuellement toucher une main.



 

Situation 3 ( M fort, mais vous avez un tapis faible par rapport à celui de votre adversaire.)


Dans la plupart des cas, il est très difficile de revenir sur un tapis supérieur au votre , plus spécialement si votre adversaire est un joueur compétent. Si vous et votre adversaire recevez le même nombre de mains gagnantes, le petit tapis perd, englouti par les blindes. En tant que short stack, vous devrez « gambler », prendre des risques. Votre tactique sera assez similaire à celle qui figure dans le chapitre au dessus à l'exception du montant de vos relances. Au lieu de relancer à hauteur du pot, envoyez votre tapis. Du bouton, vous relancerez souvent à tapis preflop. Votre petit tapis ne vous offre pas le luxe de jouer small ball. Du bouton, vous payerez plus souvent que vous ne relancerez, préparez vous en revanche d'envoyer votre tapis avec une bonne main ou si vous touchez le flop.

De la Big Blind, si votre adversaire se contente de payer du bouton, envoyez votre tapis avec des mains qui ont des chances de gagner au showdown. Si votre adversaire relance du bouton, payez avec une bonne main, checkez sur le flop puis relancez à tapis sur une mise adverse si vous pensez avoir le meilleur jeu sur le flop.



 

Résumé:


• M faible: faites tapis avec vos meilleures mains.

• M fort : confronté à un tapis supérieur ou égal au votre, relancez à hauteur du pot, excepté lorsque vous êtes au bouton. Contre un tapis faible, relancez à tapis.



 

Du bouton:


• relancez du minimum et faites un continuation sur le flop .

• ne relancez pas du bouton plus de 3 fois d'affilées sans mains de premier choix.

• couchez votre main si votre adversaire vous sur relance de la BB (à moins d'avoir une main de premier choix)



 

De la Big blind:


• Relancez à hauteur du pot si le bouton paye et que vous diposez d'une bonne main. Avec des mains marginales, chéckez pour jouer le flop.

• Si le bouton relance, payez des petites relances avec des mains marginales, relancez avec des mains de premiums et couchez vos « poubelles ».

• Sur le flop, misez à hauteur du pot avec vos bonnes mains, faites un check raise avec vos bonnes mains et couchez vos mains les plus mauvaises.

Mise à jour le Mercredi, 22 Janvier 2014 15:10  

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